UNIVERSITE DE KINSHASA

CHAIRE UNESCO POUR LA CULTURE DE LA PAIX, REGLEMENT DES CONFLITS, DROITS DE L’HOMME, DEMOCATIE ET BONNE GOUVERNANCE EN AFRIQUE CENTRALE ET DANS LES PAYS DE LA SADC
(ANTENNE DE L’ISP/GOMBE)
IIIème CYCLE DE FORMATION UNIVERSITAIRE
DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES (D.E.A.)
DEPARTEMENT : MANAGEMENT ECONOMIQUE ET DROITS HUMAINS

Par

Etienne ILUNGA KABULULU etienne_ilunga@yahoo.fr 2010

I. Existe-il un homme qui a une protection normale et un autre qui nécessite une protection spéciale ?
(KALINDYE BIANJIRA (D), Traité d’éducation aux droits de l’homme en RDC, T. II éd. IADHD, Kinshasa, 2004, p.164)

Telle est la question soulevée lorsqu’il s’agit des personnes vulnérables.

Les avis de la doctrine sont partagés : Une minorité soutient qu’il est concevable de parler de vulnérables alors qu’il y a des mécanismes efficaces pour la sauvegarde et la protection de la dignité humaine.
La majorité affirme qu’il y a des catégories faibles qui doivent bénéficier d’une protection spéciale.
Les vulnérables sont donc des personnes qui sont dans une situation de faiblesse d’esprit ou des conditions physiques, morales, psychologiques et intellectuelles nécessaires à leurs épanouissement et partant ont besoin d’une protection spéciale.
Nous pouvons citer à titre illustratif les réfugiés, les femmes, les minorités, les enfants, les personnes vivant avec handicap, les pauvres.

II. La protection des personnes vulnérables est assurée par un système double :

Ils ont droit à une protection normale, basée sur les conventions générales, surtout la charte internationale des droits de l’homme, et autres instruments internationaux et consiste en l’interdiction de discrimination négatives.
Nous pouvons citer :
- la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée et proclamée par l’Assemblée Générale de l’ONU dans sa résolution 217 (III) du