Adam Smith. « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations ».
L’homme est riche ou pauvre en fonction de la quantité de travail qu’il peut acheter. La valeur est la quantité de travail qui permet d’acheter ou de commander. Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise. Le prix réel de chaque chose est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir.
La mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise n’est pas facile à trouver. Pour la trouver, il ne reste finalement que le débat sur les prix du marché. L’argent devient une marchandise d’échange. On estime donc plus facilement la valeur d’échange d’une marchandise grâce à l’argent qu’avec quantité de travail.
Mais la valeur de l’argent varie également. Tout se qu’on obtient aisément avec peu de travail, est à bon marché. C’est pourquoi, le travail est mesure réelle et définitive qui puisse servir de façon intemporelle. Le travail est le prix réel alors que l’argent n’en est que leur prix nominal. Pour une marchandise donnée, il y a don un prix réel, qui se mesure par le travail, et un prix nominal, qui se mesure quant à lui avec de l’argent. Le prix réel ne varie pas alors que le prix nominal peut varier en fonction des variations de l’or ou de l’argent. Le prix de l’argent ou d’une marchandise varie au fur et à mesure du temps. C’est pourquoi, le travail est la seule mesure universelle et la seule mesure exacte.
Comme la valeur de l’argent et des marchandises peut varier d’une année à l’autre ou d’un siècle à l’autre la seule mesure acceptable est le travail. Cependant, ont fait plus attention au prix nominal, puisque c’est lui qui va déterminer notre niveau de vie, qu’au prix réel.
Avec la modernité, on a fabriqué des monnaies avec différents métaux. Les Romains ont longtemps utilisé le cuivre par exemple. Le problème vient de la refonte de la monnaie. Sa valeur change alors. Il fait évaluer la monnaie par rapport à l’or.