Relation de pouvoir au theatre
Amélie
1ere Stg.COM
Anthologie
2009/2010 Leonard de Vinci
QU'IL CONNAÎT QU'ON FEINT DE L'AIMER
Elle feint de m'aimer, pleine de mignardise,
Soupirant après moi, me voyant soupirer,
Et par de feintes pleurs témoigne d'endurer
L'ardeur que dans mon âme elle connaît éprise.
Le plus accort amant, lorsqu'elle se déguise,
De ses trompeurs attraits ne se peut retirer :
Il faut être sans cœur pour ne point désirer
D'être si doucement déçu par sa feintise.
Je me trompe moi-même au faux bien que je vois,
Et mes contentements conspirent contre moi.
Traîtres miroirs du cœur, lumières infidèles,
Je vous reconnais bien et vos trompeurs appas :
Mais que me sert cela, puisqu'Amour ne veut pas,
Voyant vos trahisons, que je me garde d'elles ? Honoré d' URFÉ
J’ai choisi ce poème car son auteur met en premier plan l’apparence physique avant la personnalité des protagonistes. Ainsi dans ce poème l’auteur critique quelque peu les personnes matérialistes. Ce qui est la représentation actuelle de notre société de consommation dans laquelle la seule valeur importante est l’argent qui a pris le pas sur toutes les valeurs morales.
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Ce tableau m’a inspiré car la spirale centrale peu représenter l’attirance physique ou fusionnelle de deux êtres de sexes opposés.
Ce tableau peut nous évoquer la simplicité d’une relation amoureuse mais la réalité n’est pas toujours aussi simple.
Dans cette peinture l’amour est représenté par deux couleurs qui se rejoignent pour n’en former qu’une : la couleur jaune. Cependant cette spirale de couleur peut se créer comme se dissocier.
Ce tableau illustre bien le poème car il représente assez bien le jeu de l’amour avec son fond de couleurs et de formes.
La cloche du soir
La barque s’enfuyait sur l’onde fugitive ;
La nuit se prolongeant comme un paisible soir
A la lune du ciel pâle, méditative,
Prêtait un