Relation entre la chine et taiwan
La Chine, plus précisément le Parti Communiste Chinois, a été contraint d’accepter depuis quelques années une relative « démocratisation » de sa société et de ses institutions, afin de continuer à assurer son développement économique. La société chinoise change ainsi très rapidement sous l’influence d’une croissance économique constante et d’une ouverture aux modes et manières de penser occidentales. Cette démocratisation (si on peut l’appeler comme ca) engendre un certain nombre de déséquilibres entre les Chinois eux-mêmes, mais aussi entre les régions, les zones urbaines et les campagnes. Ainsi 8 provinces (sur les 22 que compte la RPC divisé en 33 divisions) ont un PIB supérieur de 60% au reste du pays (1), tandis que le revenu mensuel moyen dans les zones urbaines atteint 1 165 dollars contre à peine 371 dollars dans les villages (2). On estime aussi le nombre des migrants à une centaine de millions de personnes, errant d’une région à l’autre sans aucune autorisation. De plus, on imagine aisément le formidable défi que l’accroissement de la population chinoise (3) soulève sur les plans de la suffisance alimentaire, de l’éducation ou de l’emploi et du logement. Toutes ses inégalités ainsi crées mettent en cause une cohésion nationale particulièrement fragile.
Face à ces bouleversements et ses inégalités, le Parti se trouve aujourd’hui confronté à un véritable défi. Qu’ils s’agissent d’empêcher que les revendications légitimes du peuple n’aboutissent à une remise en cause du système politique, ce qui suppose le recours à une certaine répression et à un certain isolement, ou de mettre tout en œuvre concernant la poursuite de la croissance qui elle seul permet d’atténuer les tensions internes générées par les inégalités actuelles en laissant espérer une certaine amélioration. (4)
Face à se dilemme, la RPC n’a pas