Repetto: a deux pas de luxe
Roland Petit et la demande sacrée De Rose à Jean-Marc Gaucher
La marque Repetto voit le jour en 1947, lorsque Rose Repetto, à la demande de son fils Roland Petit, créée ses premiers chaussons de danse. C’est dans son atelier, proche de l’Opéra National de Paris ou danse son fils, qu’elle confectionnera les premiers chaussons d’une très longue saga. Repetto devient alors très vite la référence pour tous les danseurs et danseuses. La technique de Rose est en effet unique. Il s'agit du « cousu retourné », montage dans lequel la semelle et la tige sont cousues ensemble mais sur l’envers. Le chausson est ensuite retourné une fois cousue. Cette technique existe toujours et reste une particularité de la marque. Dès les années 1950, Rose Repetto va alors tout miser sur un savoir-faire hors pair. Dans les ateliers parisiens, les malicieuses de la maison vont perpétuer la technique du "cousue retournée" et les finitions mains. Afin de donner un effet « seconde peau » au chausson, ils étaient élaborés à partir des meilleures peausseries. Cette révolution va lui valoir, dès cette époque, une fidélité sans bornes de la part d'une clientèle captivée, comme par exemple, Maurice Béjart, Rudolf Noureev, Mikhaïl Barychnikov, Carolyn Carlson…
Quelques années plus tard, la première ballerine de prêt à porter est confectionnée, pour Brigitte Bardot. C’est dans le film « Et Dieu créa la femme » de Roger Vadim que la jeune actrice apparaît et permit à la « Cendrillon » de faire son premier coup d’éclat. Rose Repetto s'est en effet inspirée de la ballerine traditionnelle de la danse pour la décliner en chaussure de ville. Son exploit : réaliser un soulier qui allie le confort d'un chausson de danse et l’esthétique d'une chaussure de ville. A partir de là est née la mythique ballerine Repetto, qui reste encore aujourd’hui un modèle incontournable de la marque et qui est prisée par toutes. C'est alors le début d'une longue série de succès pour Repetto. Entre