Resdytucivo
Article détaillé : Néo-keynésien.
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Paul Samuelson
Le courant néo-keynésien (appelé aussi « équilibres à prix fixes » ou « école du déséquilibre ») est une synthèse des théories keynésiennes et néoclassiques. Les économistes de cette école s'intéressent aux fondements microéconomiques de la macroéconomie. Sur certains points, tel la rationalité, les néokeynésiens sont plus proches des conceptions de Friedman que de celles de Keynes. Mais ils conservent le caractère non volontaire du chômage en intégrant les systèmes de marché des néoclassiques auxquels ils ajoutent des imperfections du marché du travail comme cause de non-réalisation du plein emploi (asymétrie d'information. aléa moral, Théorie des insiders-outsiders...). Ce courant a été initié par John Hicks dans les années 1930, qui a présenté un modèle succinct de la Théorie générale en termes néoclassiques, le modèle IS/LM. Ses représentants comportent : Franco Modigliani, Paul Samuelson,Robert Mundell, Robert Solow ou encore Edmond Malinvaud en France.
Il convient de ne pas confondre ce courant avec celui des nouveaux keynésiens et les post-keynésiens.
Les monétaristes[modifier]
Article détaillé : monétarisme.
Au début des années 1960, plusieurs économistes menés par Milton Friedman (chef de file de l'école de Chicago) tentent de relancer la théorie quantitative de la monnaie mise à mal par les analyses keynésiennes. Étudiant le cas américain (M. Friedman et Anna Schwartz, Une histoire monétaire des États-Unis) il remarque que toute évolution brutale de la masse monétaire (aussi bien son augmentation préconisée par les keynésiens dans le cadre des politiques interventionnistes, que sa diminution dans le cadre de politique de rigueur) est synonyme de déséquilibres économiques. Renouant avec la théorie quantitative de la monnaie, ils recommandent une politique monétaire restrictive où l'émission de monnaie serait limitée à une proportion fixe de la