1933 : le New Deal, la relance contre l’austérité.

A la recherche d’une solution de relance économique, les dirigeants de la zone euro ont des opinions divergentes. Certains proposent une intervention « à l’allemande » en terme de rigueur budgétaire et d’augmentation salariale, d’autres souhaitent que l’Etat soit au centre des dépenses publiques nationales.

Au cours de la 3e décennie du 20e siècle où la crise battait son plein, comme le cas se présente aujourd’hui en Europe, ces mêmes politiques ont été appliquées aux Etats-Unis. Celle connue sous l’appellation de «New Deal» a été appliquée par le président Francklin Roosevelt, et était caractérisée par une forte intervention de l’Etat.

Cette politique a fait son chemin jusqu’en France. Ayant voulu rompre avec le traditionnel système néolibéraliste, un collectif nommé «Roosevelt 2012» a déploré la passivité de l’Etat devant la fraude fiscale et les licenciements, ainsi que l’irresponsabilité des banques dans leurs missions premières. Pour renforcer le fonctionnement du capitalisme américain, des mesures drastiques ont été prises par l’Etat pour la croissance, l’emploi, l’encadrement des entreprises privées. Au niveau des activités financières, la loi bancaire d’urgence et celle du Glass Steagall Act sont venues règlementer les activités bancaires, différencier les banques de dépôt du marché des actions ou obligations, des banques d’investissement ou d’affaires.

Dans le secteur primaire, il s’agissait d’accroître la demande intérieure et l’investissement public, de construire des infrastructures diverses, etc. Dans le domaine de l’industrie, l’objectif était de limiter la concurrence pour éviter la guerre des prix, d’imposer de meilleures conditions de travail, d’établir un salaire minimum, etc. De plus, des mesures douanières ont été prises en vue de protéger les produits locaux et défavoriser l’importation. Au niveau du marché des changes, des stratégies étaient mises en place pour rétablir