Revue de presse france telecom
France Télécom : Suicides et surpression, un management laborieux à l’origine du mal-être.
Après Renault, La Poste et EDF c’est au tour de France télécoms d’être confronté au problème du suicide. Il y aurait en France entre trois cent et quatre cent suicides chaque année due à la pression professionnelle. Pourquoi les entreprises portent-elles si souvent le deuil ? L’opérateur Télécom, dont l’état est le principal actionnaire (27% du capital), est confronté à une vague de suicides depuis maintenant dix huit mois. Lundi 28 septembre, un salarié a mis fin à ses jours en sautant d’un viaduc, portant à 24 le nombre de suicides chez France Télécom.
Pour combler ses soixante-dix milliards de dette, France Télécom a mis en place un plan d’économie dans les années 2000. Ceci a amené une révolution culturelle au sein de l’entreprise. Cette restructuration l’a fragilisé conduisant à un management par la terreur : mutations forcées, absence de formation, surcharge de travail ainsi qu’un manque de considération de l’entreprise envers ses salariés. Un sentiment de déshumanisation est exprimé par les employés de l’opérateur France Télécom. « Moi, je gère des objectifs, pas des hommes » annonçait récemment un manageur de proximité d’une grande entreprise nationale.
La mise en place de telles restructurations a eu pour conséquence d’amener une vingtaine d’employés au suicide. Une conséquence telle que le suicide est un évènement de crise pour l’entreprise qui est pleine exposition médiatique. La question qui subsiste serait de savoir si le suicide pourrait être un phénomène contagieux. Pour se sortir de cette crise, plusieurs moyens ont été mis en place : implantation de psychologue du travail, la remise en question du système managérial et arrêt des mutations. Le climat social est important dans une entreprise, il est l’essence même au bon fonctionnement d’une équipe. Il amène les salariés à la ponctualité, à la rentabilité, à une sur