Fiche de lecture critique le suicide et le travail : que faire? (christophe dejours et florence bègue)
Le suicide est un phénomène, qui pour la plupart des gens, est difficile à comprendre et très complexe. L’acte suicidaire est présent dans toutes les sphères de la vie même sur les lieux de travail. Dans le cadre de ce travail, j’ai eu à lire le livre « Suicide et travail : que faire? ». Ce livre nous permet non seulement d’en apprendre sur cette réalité épouvantable qu’est le suicide au travail, mais aussi de nous sentir au cœur d’une tragédie grâce aux percutants détails relatés dans la deuxième partie du livre qui traite d’une réelle intervention en milieu de travail à la suite de suicides. Dans un premier temps, je vous expliquerai ce qui m’a semblé le plus considérable concernant l’importance des changements organisationnels et la détérioration des relations entre collègues. Ensuite, j’apporterai un regard critique sur cet ouvrage. Puis, je terminerai en interprétant ma réflexion sur le suicide et la violence qui a découlé de cette lecture et je vous expliquerai aussi comment ce livre peut nous aider en tant que professionnelle des ressources humaines.
Premier concept : l’importance des changements organisationnels
Premièrement, il est plus qu’évident que pour les employés, l’organisation du travail est un facteur de stabilité et est fondamentalement liée à eux. En d’autres mots, la hiérarchie, les tâches, les processus et méthodes de travail font partie intégrante de leur mode de vie professionnel. Or, il est certain que les changements en la matière peuvent avoir des répercussions pharamineuses et il est primordial que ça soit bien fait. C’est pourquoi je considère que cet élément est crucial. Dans le cas de Mermot, illustré par Florence Bègue, les changements organisationnels sont amenés par les employés comme étant l’élément déclencheur du cauchemar dans lequel ils vivent. On a pu voir concrètement qu’en premier lieu ils se sont sentis mis de côté dans le processus d’élaboration des changements, ce qui détruit en quelque sorte leur