Rire et histoire ou Histoire du rire

Les définitions du rire révèlent d’autres traits particuliers. En tant que phénomène humain, le rire suit les évolutions des hommes, donc de la société en fonction de l’Histoire.

I/ L’évolution de la façon de provoquer le rire

*Préhistoire : Voir film la guerre du feu
La découverte laborieuse du rire se traduit par une joie intense qui se communique à toute la horde primitive. L’hominien (= primate ancêtre de l’homme) devient homme quand il rit. Le rire est d’abord une émotion qui apparaît dans le soulagement lié à la cessation de danger.

Dans la mythologie grecque on trouve Momos, fils de Nux (la nuit) dieu de l’Olympe. Il présente la raillerie, le sarcasme, la moquerie qui engendre le rire.

*Antiquité
Pendant l’antiquité romaine, on fête Saturne, dieu des moissons (Cronos en grec) dans les Saturnales. Les Atellanes (=catégorie de comédie du théâtre latin IVe S) sont des farces burlesques, tournant souvent à l’obscène, inventées pendant l’antiquité romaine, jouées à la fin des tragédies pour détendre l’atmosphère. Le rire des saturnales romain était présent lors de fêtes qui permettaient une inversion des positions sociales. Ce sont des réjouissances très libres où les esclaves prenaient la place de leur maître.

Attila en 449 après JC est le premier connu à avoir un bouffon. Le bouffon est un personnage comique qui est là pour divertir le roi ou/et les grands seigneurs lors des banquets, il utilise l’insolence pour faire rire, sont métier est parfois risqué. Le bouffon est connu jusqu’à Louis XIII (1640)

*Moyen-âge
La première pièce de littérature, écrite dans le but de faire rire, est une comédie : la farce de maître Pathelin. Le rire est très présent et a même une fonction essentielle car il soude les solidarités, villageoises notamment : en effet les nombreuses fêtes qui rythment le calendrier médiéval ne sont pas une succession de recueillement solennels, loin s'en faut. Ces