Je suis d’avis que le Canada dispose de ressources militaires dignes de confiance pour répondre à ses engagements envers l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). En effet, le Canada joue un rôle important au sein de l’OTAN depuis sa formation, le 4 avril 1949. En raison de cet engagement du Canada envers l’OTAN, un groupe-brigade a été envoyé en Allemagne en 1951. Il s’agit de la 27e brigade d’infanterie du canada (BIC). Malgré que cette brigade a vécu certains problèmes durant sa formation et ses premiers entrainements, elle a vite gagné la confiance des architectes de la guerre pour qu’elle soit apte à exécuter tous les genres d’opérations (marche à l’ennemi, attaque délibérée, défense délibérée….) (1). La 27e brigade a montré sa ténacité aux alliés durant l’exercice SPEARHEAD II, quand le bataillon des Highlanders a capturé le First Royal Horse Artillery avec ses pièces, et tel que mentionné par le brigadier Walsh :

‘’ c’est la première fois de son histoire que cette unité (le First Royal Horse Artillery) perdait ses pièces, que ce soit en manœuvres ou au combat’’. (1).

Suite à l’exercice HOLDFAST, la 27e brigade a reçu la visite du ministre britannique de la défense, Lord Alexander accompagné d’une délégation Allemande en quête de spécialistes pour reconstituer leur armée (1). En plus du succès remarquable de la 27e BIC durant les exercices d’entrainement, cette dernière a pu mettre à l’épreuve son système logistique ainsi que son QG. En résumé, malgré certains critiques envers cette brigade, son rendement et le niveau de son entrainement prouvent sans le moindre doute que le Canada dispose désormais de ressources militaires pour jouer son rôle au sein de l’OTAN. (2)

1)Maloney, Sean, ‘’Glossaire et chapitre 1 : 1951-1953. 27 e Brigade d’infanterie. Le retour en Europe’’. Au cœur d’une gurre sans combat, la brigade canadienne de l’OTAN en Allemagne 1951-1993 (Ottawa, MDN, 1996) 11-61.

2) Andrew B. Godefroy. L'OPÉRATION PANDA ET L'ARMÉE