Le Comte de Monte-Cristo, un roman d’Alexandre Dumas achevé en 1844, est une grande saga racontant la vie d’Edmond Dantès, officier second sur le navire Pharaon de l’armateur Morrel. Il s’agit d’un roman plein de vie et de suspense, sans compter les intrigues en tout genre, traitant également des thèmes de l’amitié et de la fidélité.

En 1815, au cours d’un voyage sillonnant la mer méditerranée, passant par Smyrne, Trieste et Naples, le capitaine Leclère du trois-mâts Pharaon succombe à une attaque cérébrale et est enterré sur l’île d’el Giglio. Dantès doit alors ramener le Pharaon, son équipage et sa cargaison, sans encombre à Marseille.

Satisfait de sa prestation, monsieur Morrel lui confie alors son navire et le nomme capitaine. Une telle opportunité fait le bonheur de Dantès, car ses revenus lui permettront d’aider son père qui est très âgé mais aussi d’accélérer son mariage avec la belle Mercedes, sa fiancée.

Une telle décision ne fait pourtant pas l’unanimité au sein de l’équipage du Pharaon. En effet, Danglars, le comptable qui briguait le poste de capitaine, est jaloux de Dantès. Il fomente un plan pour évincer celui-ci et use de subterfuge pour enrôler d’autres personnes afin de réaliser ses intentions funestes.

Sans le savoir, Caderousse, un membre de l’équipage, alcoolique invétéré, aide les sombres projets de Danglars. Ce dernier profite aussi de la naïveté de Fernand Mondego, un pêcheur amoureux de Mercedes mais que celle-ci ignore pour le bel officier qu’est Dantès. Danglars influence alors facilement l’amoureux malheureux en le transformant en un ange vengeur.

Dans le but de prouver la culpabilité de Dantès en tant que dangereux Bonapartiste, Danglars écrit une lettre. Afin de ne pas être découvert, il l'écrit de sa main gauche. D’ailleurs, l’escale de Dantès lors du dernier voyage à l’île d’Elbe où s’est exilé l’empereur, représente un bon argument à cette accusation. Cette escale avait été faite selon la dernière volonté du capitaine