Dissertation : Le Citoyen Grec
Aristote : « cité est une nécessité, la vie au sein de la cité est une nécessité naturelle. Elle existe dans la nature, est inhérente à l’homme ». Les Grecs étaient très avares sur la conception du citoyen. Le citoyen athénien n’est pas le citoyen de Spart et ils avaient une conception rigide de l’étranger. Aristote grand philosophe de cette époque nous définit citoyen comme celui né de deux parents citoyens, et non d’un seul. D’autres exigent même que les grands parents doivent être citoyen eux-mêmes. Il faut évidemment avant même de définir le citoyen définir la cité qui est une subordonné de la citoyenneté. La Cité constitue un cadre géographique précis dont la superficie est limitée à la ville et ses faubourgs. Ce cadre va correspondre à une organisation politique, la Cité-Etat. Chaque Cité à son peuple, son organisation politique qui lui est propres, et est donc indépendante par rapport aux autres. C’est le rassemblement d’Hommes autour d’une cité qui différencie le grec et le barbare (le non grec). Pour les grecs, l’homme ne peut bien vivre que dans le cadre de la cité. Il est inimaginable dans l’esprit grec qu’on puisse vivre seul. Cela était mal considéré. Ce qui caractérise cité c’est avant tout la vie en communauté. L’Age classique (VIème siècle av JC – IVème siècle av JC) marque l’apparition des Cités-Etats et donc du principe de citoyenneté. Leur déclin commence à la fin du IVème siècle avant notre ère, lorsque ces Cités vont être englobées par la monarchie macédonienne ; c’est la période hellénistique. Les citoyens grecs tous regroupés formaient le corps civique, indissociablement lié à la cité, sorte de micro-État fonctionnant avec ses entités politiques propres. La citoyenneté athénienne, modèle phare de la citoyenneté en démocratie à l'époque classique, est par ailleurs considérée par Aristote comme un modèle . Nous nous pencherons donc sur les qualités de citoyen qu’il fallait avoir