Rousseau
En effet, dès le début, on a une phrase décrivant en quelque sorte l’Humanité. Le tout est très positif. Pour cela, Rousseau évoque des activités de survies (chasse, artisanat, …) qui représentent le mythe du bon sauvage. On a la phrase qui conclue « en un mot » qui désigne la fin d’une description d’un tout positif.
Rousseau expose sa thèse : le mythe du bon sauvage et la perversion de la société : « tant que les hommes se contentèrent […] ils vécurent libres […] [dès que la civilisation apparut,] l’égalité disparut ».
On a ensuite le connecteur logique « mais » qui apparait comme pour prévenir d’un événement dangereux, un changement. Rousseau, nous expose sa vision du citoyen civilisé. Pour Rousseau l’origine du changement serait le travail collectif (« dire qu’un homme eut besoin du secours d’un autre »), qui est ensuite détaillé dans les paragraphes qui suivent à travers la naissance de la métallurgie et l’agriculture.
Ensuite, à partir du 2ème paragraphe (« La métallurgie… »), On voit que Rousseau émet des paradoxes :
Rousseau a une vision positive d’un passé « rustique » et « grossier ».
Il parle de « campagnes riantes », mais la vision est en réalité négative puisqu’il parle de « sueur des hommes ».
Enfin, les hommes ont été « civilisés » mais ont « perdu le genre humain ».
Rousseau utilise donc l’opposition positive/négative pour faire réagir le lecteur.
Cet extrait du discours sur l’origine des fondements de l’inégalité parmi les hommes est donc construit sur l’opposition du citoyen sauvage et du citoyen civilisé, changement, qui pour rousseau, serait à l’origine de nombreuses