Roxane et usbek
Depuis le 17ème siècle, l'Orient est très en vogue, et il est notamment inscris dans toute les œuvres de théâtre de Racine, dans une œuvre appelée « Bajazet », un personnage féminin, Roxane. Montesquieu au 18ème siècle s'inspire de ce personnage pour créer la femme d'Usbek, Roxane, restée dans le sérail alors qu'Usbek et son ami Rica sont partit pour l'occident pour observer les mœurs religieuses, politiques, culturelles notamment de la France. Tout le long des lettres, Usbek tram une correspondance avec son amis Rica, avec Roxane et avec le gardien de son sérail, Solim. Hors, lettre 147, Usbek apprend par Solim que Roxane l'a trompée. A la lettre 159, il confirme la trahison de Roxane, et à la lettre 161, dernière lettre du recueil, Roxane annonce son suicide. Nous verrons donc le caractère théâtral de la lettre et enfin nous verrons en quoi Roxane est un personnage tragique.
Le caractère théâtral de la lettre - Personnage de Roxane, même nom que le personnage de Racine dans Bajazet.
- Importance de la fatalité.
- Affirmation de Roxane dès le début de la lettre « Oui je tai trompé ». Elle semble sadresser directement à quelqu'un, on perd la distance instaurée par le délai épistolier.
- Les adresses immédiates à Usbek le destinataire, des phrases affirmatives, un discours direct, des exclamations, le tutoiement, « comment as-tu pu pensée » ; « tu devrais me rendre justice ». Le but de cette théâtralisation est de dénoncer l'aveuglement d'Usbek : les questions rhétoriques « Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule ? » mettent en opposition l'apparence et la réalitée, c'est une remise en cause de la vision qu'Usbek avait de Roxane hors, le constat d'aveu de Roxane est marqué par les antithèses « Je meurs mais je viens d’envoyer devant moi des gardiens sacrilèges ». Roxane avoue avoir tuer des eunuques qui ont assassiné son propre amant, «je viens denvoyer devant moi ces gardiens sacrilèges qui ont répandu le