Réduction de nuisance sonores
Ce rapport présente le travail que j’ai effectué lors de mon stage de fin d’études au sein de la société Baxter Belgium. Il s’est déroulé du 25 Janvier jusqu’au 7 Mai 2010. Le sujet de ce travail est l’étude acoustique avec réduction des nuisances sonores dans des unités de production. Il est proposé par Monsieur Tom Dierickx le manager du groupe EHS, qui s’occupe de la gestion des activités de Baxter, ayant un impact sur la sécurité, l’hygiène et l’environnement. La réduction du bruit est une préoccupation sociale à laquelle la grande majorité des individus est sensibilisée dans la vie quotidienne (voisinage, environnement). Le contexte pris en compte ici est le milieu du travail, qui semble paradoxalement toucher moins le public, alors que les atteintes de l’audition, générées par l’exposition sonore au travail, restent encore aujourd’hui une des causes principales de maladies professionnelles. Ce fait justifie en lui-même le souci de réduire le bruit en entreprise : une surdité n’est pas qu’une maladie banale, c’est une déficience irréversible, qui affectera l’individu pour le restant de sa vie. Les implications professionnelles sont nombreuses : appliqué l’arrêté royal du 16 janvier 2006 relatif à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs contre les risques liés au bruit sur le lieu de travail, difficulté d’adaptation à un poste de travail et difficulté de perception de messages, ce qui produit un effet sur la productivité.
Cet aspect concerne les expositions sonores élevées, qui sont prises en compte par les seuils réglementaires de protection des travailleurs. Cependant, un niveau sonore très inférieur à ces seuils peut affecter l’activité professionnelle, en fonction du type d’activité de l’opérateur : on sait que le bruit est un facteur important de stress et qu’il est préjudiciable à la concentration intellectuelle. Il a donc également un impact important dans certains secteurs d’activité, en terme professionnel