Réponses aux questions de l’entraînement
« La crise en Espagne »

Annexe 1. En Espagne, les banques prêtes à tout pour vendre leur stock immobilier, p. 72
Annexe 2. PIB par habitant (parité pouvoir d’achat), p. 72
Annexe 3. L’éclatement de la bulle immobilière, p. 73
Annexe 4. Indicateurs, p. 73
Annexe 5. L’Espagne demande l’aide de l’Europe, p. 73
1. Quels indicateurs économiques témoignent de la crise économique en Espagne ?
Les indicateurs qui témoignent de la crise économique sont :
– le taux de croissance du PIB qui est négatif depuis 2008, à l’exception des années 2010 (0 %) et 2011 (+ 0,5 %) ;
– le déficit public, c’est-à-dire le déficit budgétaire (recettes annuelles de l’État espagnol inférieures à ses dépenses) qui atteint – 11,2 % du PIB en 2009, mais qui se réduit cependant (pour atteindre – 5,7 % du PIB en 2013 selon les prévisions) ;
– le nombre de permis de construire, le nombre de mises en chantier et le nombre de logements terminés s’effondrent depuis 2010 et parallèlement le prix de l’immobilier aussi ;
– le taux de chômage qui ne cesse de croître depuis 2007, pour atteindre 24,3 % de la population active ce qui signifie que presque un Espagnol sur quatre est au chômage ;
– le PIB par habitant qui diminue depuis 2008 (diminution d’environ 10 % en 4 ans) ;
– le taux d’endettement des ménages qui atteint jusqu’à 125 % de leur revenu en 2012.
2. Quel secteur économique est au centre de la crise espagnole ?
Le secteur de la construction, de l’immobilier a nourri la croissance de l’économie espagnole depuis 1999. Les banques accordaient alors très facilement des crédits, les salaires augmentent rapidement (dans la construction, et par contagion dans le pays) et la compétitivité de l’Espagne se détériore.
La crise mondiale (à partir de 2008) se répercute fortement sur le secteur immobilier et, par contagion, aux banques qui ont accordé trop de crédits qui ne peuvent être remboursés, et détiennent un stock de terrains et de logements