« Angeles » est un recueil de nouvelles écrites par Reynald Freudiger. Cet écrivain, qui est aussi chercheur et enseignant, est né en 1979 et vit en Suisse. « Angeles » n’est pas son premier livre, il a déjà publié un roman : « La mort du prince bleu », en 2009.
« Angeles » est très bien écrit, l’auteur a mis en évidence beaucoup de problèmes qui existent surtout dans les pays d’Amérique latine, comme les dictatures, l’exploitation des femmes.
Chaque nouvelle est reliée à la précédente par un quelque chose qui ne peut pas vraiment être défini, comme une sensation. En faisant un rapport entre deux nouvelles, je tenterai de mieux comprendre un des liens que l’auteur a voulu peut-être nous suggérer.
Mon choix s’est porté sur : « Le Bolivien » et « Jeux d’enfants ». « Le Bolivien » est l’histoire d’un homme qui est parti de son pays et qui travaille dans un café en Argentine. Il a beaucoup d’amis qui sont prêts à tout pour l’aider, mais un jour la police vient le chercher sur son lieu de travail parce qu’il est accusé de meurtre. Aucun de ses « amis » n’est alors présent parce que chacun a peur de lui après cette nouvelle, même si ce n’est encore qu’une rumeur. « Jeux d’enfants » est l’histoire d’une jeune femme colombienne qui se rend en
Suisse pour étudier. Pour payer ses études, elle travaille dans une banque mais le climat qui règne sur son lieu de travail n’est pas des meilleurs. Un soir, elle se retrouve avec ses collègues
(hommes et femmes) dans un chalet où ils jouent à gage ou vérité, jeu humiliant au cours duquel elle se verra contrainte à se déshabiller.
Sur le fond ces nouvelles sont différentes, mais un motif les relie, celui de l’étranger. Dans certaines parties du monde, l’étranger est vu comme quelqu’un qu’il faut fuir, parce qu’il n’appartient pas à la même culture, comme une personne presque nocive. Heureusement dans d’autres pays ce n’est pas comme cela, les étrangers sont bien accueillis et après