Sequoia
Sisso, créateur et P-dg de la société Sequoia, a l’intuition que la maroquinerie peut, elle aussi, devenir un véritable accessoire demode, que l’on peut adapter à son look vestimentaire. C’est ainsi qu’est née l’aventure
Sequoia.
Pour proposer des prix attractifs,
Daniel Sisso réfléchit à la fois sur les matières et la production.
Il associe la toile enduite et le cuir pour baisser les coûts et offrir un aspect plus moderne.
En outre, il décide dès l’origine de faire produire à l’étranger. En maroquinerie, à cette époque, l’essentiel de la production était réalisé en Europe.
La première collection est lancée au Salon de la Maroquinerie de Paris en octobre 1988: une seule ligne, huit modèles, une cinquantaine de références…et un succès immédiat !
150 détaillants dès le premier salon, un référencement dans plusieurs grands magasins prestigieux, des clients en Suisse et en Belgique et même une opération à Tokyo : 50 000 pièces sont vendues la première année.
La production démarre à Taïwan avec des exigences différentes des donneurs d’ordres habituels de la région : des quantités moins importantes et un fort souci de qualité. Vers 1995, pour conserver des prix raisonnables, la production est déplacée vers la Chine. Sequoia y fait toujours fabriquer près de 80% de ses sacs. Depuis un an, elle a conclu un partenariat pour bénéficier d’une unité de production dédiée de 300 personnes, ce qui permet de mieux contrôler le processus de fabrication et les délais. En 1995, Sequoia transfère également environ 20% de sa fabrication au Maroc, plus proche pour faire parvenir les matières premières, les cuirs venant d’Italie, et pour livrer la marchandise une fois fabriquée.
C’est en 1999 que Sequoia se structure à l’international en créant une direction export.
« Jusqu’alors, nous avions une