Siddharta
D’abord, lorsqu’il était enfant, Hermann Hesse n’a cessé de remettre en question les autorités. Il a toujours été inquiet en ce qui concerne la naissance de la société industrielle. C’est pour cette raison que dans Siddharta, tout comme dans son autre œuvre « Demian », il montre ses inquiétudes face aux nouveaux conflits internationaux et défend ses valeurs telles que la connaissance et l’accomplissement de soi. Il ne fait donc aucun doute que dans son roman Siddharta, Hesse propose une version du bonheur différente de celle priorisé aujourd’hui, les richesses naturelles. Il le démontre à l’aide d’un champ lexical. Le champ lexical est constitué de tous les mots, quelle qu’en soit la classe grammatical, qui renvoient à une même idée. Des mots tel que : « montagnes boisées, animaux, nuages, forêt et rivière » démontrent que la nature est apaisante et qu’elle procure un bien-être intérieur. Elle est magnifique à regarder comme le dit l’extrait suivant : « […] des nuages glissaient dans le ciel, et le fleuve sur la terre, la forêt se hérissait et les montagnes; tout était tout plein de mystère et d’enchantement » (Hesse, p.55). Ce que Hesse a voulu démontrer, c’est que la nature est mystérieuse mais qu’elle ne peut décevoir et déprimée une personne comme peut le faire les richesses matérielles. En effet, celles-ci peuvent devenir source de conflit et de chagrin. Hesse le