Sigmund freud, le malaise dans la culture
Introduction
Ici, Sigmund Freud s'interroge sur la qualification du degré culturel d'une société. Dans cet extrait de Malaise dans la culture, l'auteur va mettre en avant des exigences qui permettront d'évaluer le degré de culture d’une société. Pour l'auteur, « La beauté, la propreté et l’ordre » occuperaient une place importante dans la culture. Ces trois concepts constitueraient alors les conditions nécessaires et suffisantes de la culture en tant que telle.
Le problème de ce texte est donc :
Que signifie le terme de culture, et quels sont les critères qui permettent de reconnaître le degré de culture d'un pays ?
Dans un premier temps, Sigmund Freud se demande si l’utilité peut constituer un critère suffisant pour reconnaître le degré de la culture d'une société.
Ensuite, il se pose la question de savoir si l'utilité doit être complétée, ou non, par d’autres critères qui échapperaient à la dimension de l'utile, comme par exemple la beauté.
Pour terminer, l'auteur énonce deux derniers critères du degré culturel d'une société qui sont la propreté et l’ordre.
I La culture dans le sens général du terme
Premièrement, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, et elle conditionne en grande partie les comportements individuels.
Au début de son texte, Freud parle de la culture au sens premier du terme, c'est à dire au sens de cultiver la terre afin de se l'approprier pour s'en servir, et donc pour en avoir une utilité. Cette utilité permettrait aux individus de survivre, mais aussi de se protéger contre les différentes forces de la nature. L'auteur pense pouvoir reconnaître le degré culturel d'un pays grâce à sa manière de gérer, de manier la culture de la terre, c'est à dire de faire la différence entre ce qui leur est utile et ce qui leur est