Analyse relationnelle

Je vais vous présenter M. X hospitalisé en HDJ en hépato-gastro dans un contexte de poussée de maladie de Crohn.
Je frappe à la chambre et lui dit : "bonjour, je viens vous donner votre traitement".
Le patient répond : "je ne veux pas de votre truc" (ton agressif)
Je garde une attitude calme et je pose une question ouverte : "quelque chose ne va pas, Monsieur X?" Il me répond : "rien, laissez-moi tranquille, votre truc, je ne le prendrai pas" (ton agressif et sur la défensive).
"je venais vous donner votre traitement afin de soulager votre douleur pour que vous ayez moins mal" (attitude respectueuse et explicative)
"votre truc, il ne sert à rien ; çà empire mon état"
"si je comprends bien, le traitement n'est pas efficace et n'a absolument aucun effet sur vous" (la reformulation, j'essaie de diminuer la résistance du patient en utilisant l'empathie et la reformulation dans le but d'améliorer la relation thérapeutique).
Le patient me répond alors : "oui, non seulement, il ne sert à rien mais en plus il me donne envie de vomir" (une attitude négative et toujours agacée) je lui dis : "oui, c'est vrai. C'est un anti-douleur mais il y a des risques de nausées et de vomissements" (je fais preuve d'authenticité et de congruance afin d'installer une relation de confiance).
Je lui propose aussi de mettre à sa disposition des anti-nauséeux. Il me dit : "oui, si vous voulez".
Je voyais qu'il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Je lui demande alors l'autorisation de m'asseoir sur la chaise à côté du lit, lui étant allongé dans le lit, ceci afin de faciliter la communication et d'être à la même hauteur.
"sinon, vous avez bien dormi cette nuit ? Vous êtes préoccupé par quelque chose ?" (attitude exploratrice). Je lui dit que je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Il me répond alors qu'il n'a pas de mutuelle et qu'il est embêté. Je lui propose alors de rencontrer l'assistante sociale afin d'arranger la situation en