Le lotus est une plante vivant dans un milieu aquatique, dont seules les fleurs et les pousses sortent de l’eau. Les végétaux vivant dans ce genre d’environnement font face à un problème : elles sont constamment aspergées de poussières, cela empêchant leur photosynthèse, qui nécessite une constante propreté.

Pour faire face à ce problème, cette plante a développé de minuscules structures dites « superhydrophobes », empêchant la feuille d’être mouillé, et permettant un nettoyage permanant de la plante.

En effet, cette superhydrophobie permet à l’eau de glisser sans rester en contact avec la plante, on appelle cela l’effet lotus. Il est présent chez près de 200 espèces végétales et quelques animaux (comme le geris ou l’araignée de mer).

La surface des plantes développant cet effet est constituée d’une structure microscopique vallonnée, formée de petites "collines" de quelques micromètres de haut. Ces petites "collines" ont elles-même une structure nanoscopique rugueuse: Chacune d'entre elles est recouverte de petites "bosses".

Le fonctionnement de cet effet est tel que l’angle de contact entre l’eau et la surface de la plante est de 150°, c’est-à-dire que seuls 2 à 5% de la surface d’une goutte d’eau sont en contact avec la surface, autrement dit, celle-ci ne permet pas d’avoir un mouillage nul, mais extrêmement faible, permettant tout de même le nettoyage de la feuille :

Ce schéma indique en quoi l’effet Lotus permet un meilleur nettoyage de la plante, l’image (1) est un schéma représentant une feuille d’un végétal ne possédant pas l’effet Lotus, on voit que la poussière n’est pas emportée par l’eau, tandis que sur l image (2) représente une feuille sur laquelle l’effet Lotus permet à l’eau d’évacuer les poussières.

L’intérêt pour l’homme et applications techniques

L’effet Lotus a la capacité de faire évacuer l’eau rapidement d’une surface mais aussi d’adapter une faculté d’auto-nettoyage, grâce à cette même