Supplément au voyage de Bougainville
Premièrement il proclame qu’ils sont libres et ne deviendront donc pas des esclaves comme sous-entendaient les français en faisant cet acte « nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage » (l1-2). Ensuite, ce vieillard fait appel à un autre personnage : Orou, pour traduire à tous le monde la phrase gravée sur la lame de métal : « ce pays est à nous », puisqu’il comprend leur langue. Le vieillard affirme que son peuple est intelligent et ne se laisse pas faire « Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? » (l12-13). Puis, il lui rappelle que malgré tout, aucun n’est inferieur a l’autre. « le Tahitien, est …afficher plus de contenu…
Premièrement, lorsque le vieillard dévoile l’intention des français de rendre les Tahititiens esclaves, il commence la provocation par : « Tu n’es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? » (l2-3). Suivant la lecture de la phrase gravée sur la lame, il répète ironiquement l’inscription pour poursuivre avec une inversion des rôles « Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu’il gravât sur une de vos pierres ou sur l’écorce de vos arbres