Intro : Le supplément au voyage de Bougainville est une oeuvre de Diderot, philosophe du XVIIIe siècle, datant 1772. Il s'agit d'un dialogue entre A et B comparant l'utopie tahitienne à la société européenne. Il s'agit ici de savoir s'il faut se rapprocher de la naature afin d'avoir un comportement comme celui de ce peuple.

I. Le rôle de A et B :

B détient le rôle dominant de ce dialogue :
- utilisation d'impératifs "imitons"
- présence du pronom personnel "Nous", il dit a ceux qui l'écoute ce qu'il doivent faire
-utilisation du futur de certitude, qui fait office d'ordre, "nous parlerons"
- grande tirade de B qui semble tous savoir

A guide le débat :
- beaucoup de phrases interrogatives "Que ferons nous donc ?", "Nous soumetterons nous aux lois ?"

Inversion des rôles avec le chiasme composé de la réplique de B "Imitons le bon aumônier, moine en France, sauvage dans Otaïti." et celle de A "Prendre le froc du pays où l'on va, et garder celui du pays où l'on est." :
- B devient celui qui hésite, c'est lui qui pose des questions "A votre avis, qu'en diraient-elles ?"
- A prend de l'assurance

II. Alors que l'on fait l'utopie de la société tahtitienne, cette conclusion ne soutien pas le changement et pousse à obéir aux lois :

Critique des lois :
- Opposition du singulier "seul" au pluriel "des fous", le fou étant celui qui respecte les lois et le sage celui qui les enfreind. Il est plus facile de faire comme les autres.
- B, contrairement à son temperemment fait preuve de modération "nous nous y soumettrons", mais le future de certitude montre qu'il faut continuer à se battre tout en respectant ce qui est en place pour le moment.
- Antithèse "autorité privée" et opposition de "une loi mauvaise" avec "les bonnes"
- Aphorisme (sentence morale qu'on ne peut contredire) : "celui qui de son autorité privée enfrein une loi mauvaise, autorise tout autre à enfreindre les bonnes"

Défense de la femme :
- Gradation "la honte, le chatiment,