Synthese : the artist
Il est généralement rare de voir un film en noir et blanc au cinéma encore moins un film muet. Mais Michel Hazanavicius s'est lancé le pari en emmenant deux acteurs plein d'espoir, Jean Dujardin et Berenice Bejo. Ce film raconte l'histoire de destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à une histoire d'amour. The Artist choisit de faire une déclaration d'amour à cette façon de faire du cinéma ; débutant par l'affiche du film indiquant clairement, par des jeux de regards et de lumières, une déclaration d'amour à une époque disparue attaquée par le parlant dès 1929.
Se passer de dialogues et de couleurs au cinéma semble dangereux mais c'est sans compté sur l'originalité et le talent. C'est grâce à ses deux ingrédients que Michel Hazanavicius a réussi le pari. En effet, The Artist ne copie pas les précédentes réalisations du cinéma muet mais revisite le genre pour en observer une nouvelle facette. C'est un film bien documenté, et qui a su intégrer les contraintes et les forces du muet.
Un film ne serait pas une réussite si les acteurs ne sont pas excellent . Les journalistes cinéphile sont sur d'une chose : Jean Dujardin a su appliquer ses facultés d’imitateur ; sans compté sur son charme ardent,les cheveux gominés et la fine moustache du personnage. Grâce à son charisme et à sa performance il réussi à proposer une version propre à lui-même. De même, la légèreté et la présence de Berenice Bejo ne nécessite aucun mots selon les critiques. On se laisse emporter dans ce film aux accents comiques et mélodramatiques, qui cerne les personnalités de ses personnages avec brio.
Enfin, l'hommage réalisé a ce genre particulier qu'est le muet a su faire découvrir ou redécouvrir les sensation éprouvée aux spectateurs, en effet le film à su s'imposer parmi les plus grand en étant récompensée par le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2011 pour Jean