L’existentialisme est un humanisme - Synthèse

1) Biographie : Sélectionnez ce qui vous semble important pour mieux comprendre l’œuvre étudiée (le contexte de l’époque)

Les crises politiques et les guerres meurtrières qui secouent le XXème siècle marquent profondément les écrivains. Après la Seconde Guerre Mondiale, Jean-Paul Sartre se rend compte de la nécessité d’un engagement politique et adhère au marxisme, tout en gardant sa liberté vis-à-vis du parti communiste. Multipliant les critiques, les articles, les romans et les œuvres théâtrales et philosophiques, il définit une nouvelle philosophie de l’engagement qui va bouleverser le monde des idées : l’existentialisme. Il est de gauche mais veut justifier qu’il n’est pas marxiste, et va donc, tout en défendant sa philosophie, s’opposer au marxisme, créant alors une sorte de manifeste : L’existentialisme est un humanisme.
Sartre sera surnommé le « Pape » de l’existentialisme et maître à penser de l’après-guerre, mais il n’aura cessé d’être passionnément actif dans son époque et de s’engager au nom de la liberté. Il est le modèle de l’intellectuel engagé.

2) Plan : Proposez un plan de l’œuvre (synthétique) en donnant les indications des pages et des lignes.

Cette œuvre est divisée en deux grandes parties : Une partie explicative, c’est-à-dire la partie où Sartre présente les concepts ainsi que le principe de l’existentialisme, et où l’on trouve sa réponse aux critiques et la preuve de son engagement ; et une partie déclarant que l’existentialisme est un humanisme, où Sartre défend cette philosophie et explique pourquoi il affirme qu’elle est un humanisme, qu’il défend également.
L’œuvre L’existentialiste est un humanisme est composée d’une introduction et de six parties. La première, qui commence à la page 21 et qui finit à la page 25, évoque les termes de la polémique, c’est-à-dire le contexte (Sartre et sa philosophie, son écriture), les enjeux (l’importance des critiques marxistes), les