Synthèse sur l'immigration en france
• Jusqu’à 1914, les immigrés sont surtout des Européens et plus particulièrement des frontaliers qui viennent pour travailler : - Belges et Allemands dans les mines ou les usines du Nord et de l’Est - ouvriers agricoles Italiens dans le Sud-Est). Les flux stagnent ou diminuent en période de crise (1880 1890) A partir de 1900 et surtout de 1914, des immigrés provenant des colonies. Ils viennent d'Afrique noire ou d'Afrique du Nord, de Madagascar, d'Indochine ou de Chine : 573 000 servent en France dans l'armée et 225 000 dans l'industrie. • Des années 1920 à 1945 - L'origine des immigrés et les raisons de la migration se diversifient. L'émigration est alors souvent liée au contexte politique du pays d'origine. Le nombre d'étrangers double entre 1921 et 1931 pour atteindre 2,9 millions (près de 7% de la population ce qui place la France au premier rang des pays d'immigration devant les Etats-Unis). Il s'agit surtout d'Italiens fuyant le régime fasciste, de Polonais, d'Arméniens rescapés du génocide, de Juifs d'Europe centrale fuyant les persécutions, de Russes fuyant le régime communiste, puis dans les années 1930, arrivent des opposants au nazisme et des réfugiés Républicains Espagnols.
2 – Les immigrés et la société française
• Jusqu'à 1914 - En France, la démographie n’est pas assez dynamique pour fournir la main d’œuvre dont l’industrie à besoin. (entrée précoce dans la transition démographie et une France surtout paysanne avec exode rural qui reste faible). Les immigrés permettent : - de palier à la dénatalité qui touche la population française - d'assurer le dynamisme de l'industrie française. Malgré ce rôle important, les immigrés sont mal perçus par les travailleurs français qui y voient : une main d'oeuvre docile et bon marché formant une concurrence déloyale. En période de crise, le rejet des immigrés peut être violent (massacre d'Aigues-Mortes). En 1889, la République intègre les immigrés