(Séq 6) Séance 2: Étude du poème «Le matin du monde» de Jules Supervielle.
Lecture analytique 16: texte page 238, 239.
Problématique: Comment le poète s'y prend-il pour célébrer la beauté du monde?
Introduction: Ce texte est un poème en vers de Jules de Supervielle est un auteur qui est naît en Uruguay en 1884 est qui perd accidentellement ses parents à l'age de 8 mois. Élevé avec ses cousins ce n'est que lorsqu'il aura 10 ans qu'il apprendra la vérité sur la mort de ses parents. Après la guerre 14-18 il s'installe à Paris et connaît une période très féconde sur le plan de la création poétique. Il publie également des romans et des comptes. Il retourne en Uruguay pendant la seconde guerre mondiale. Sa vie est assombrie par de graves problèmes de santé, il décède en 1925. Le texte Le matin du monde est extrait du recueil Gravitations écrit en 1925 et il figure dans la section Matin du monde. Dans ce poème, Jules de Supervielle nous plonge dans un contexte de création dans lequel il donne progressivement vie et parole aux créations animales, végétales et astrales. Nous assistons au spectacle matinal de cet éveil de la nature et il s'agit donc pour nous d'étudier comment le poète s'y prend tout particulièrement pour célébrer la beauté du monde. Nous verrons que cette beauté réside dans l'évocation d'une naissance sans cesse renouvelée et dans une harmonie que la forme même du poème et les images mettent particulièrement en valeur.

I- Une naissance sans cesse renouvelée.
-Le titre le Matin du monde, évoque le commencement. Au vers 4: « L'innocence», au vers 8 «éclosion», au vers 1: «naissaient mille bruit».
-Les éléments du cosmos ce mettent en place et on a le sentiment que ce sont eux qui ordonne les choses, par exemple le cheval prend conscience de ce qu'il est au contact de l'homme et en éveillant toute ses capacités (odorat, cri, galop 5 strophe). Dans la sixième strophe les enfants et les femmes passent de l'ombre au soleil. Enfin dans la septième