Taux d'interet

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Les marchés de taux d'intérêt sont les marchés de capitaux les plus importants du monde, loin devant le marché des changes et très loin devant celui des actions, non seulement par les volumes traités mais aussi par leur importance économique. Il est habituel de les séparer en marché monétaire pour le court terme et marché obligataire pour le moyen et long terme.

Le marché des taux d'intérêt a été créé dans la première moitié du XIXème siècle, ce qui en fait le plus ancien des marchés financiers. Le taux d'intérêt d'un prêt ou d'un emprunt est le pourcentage, calculé selon des conventions prédéfinies, qui mesure de façon synthétique, sur une période donnée, la rentabilité pour le prêteur ou le coût pour l'emprunteur de l'échéancier de flux financiers du prêt ou de l'emprunt.

Un emprunt, qui par définition est le prêt de quelqu'un d'autre, est un contrat entre deux entités, dont les dates et les montants des sommes échangées constituent l'élément essentiel.

La notion de taux d'intérêt s'applique :

* a priori à toutes les opérations où l'une des parties contractantes s'endette, y compris des instruments financiers qu'on décrit généralement par convention comme des produits d'épargne (compte d'épargne, obligation, etc.); * également plus généralement a posteriori ou par comparaison à tous les instruments financiers et investissements, pour en mesurer la rentabilité relative ou absolue.

Elle occupe donc une place centrale dans le fonctionnement des économies modernes.

Pour les néoclassiques, le taux d’intérêt est la rémunération de l’abstinence : celui qui prête renonce à une consommation immédiate pour épargner. Le taux d’intérêt devient le prix du temps, la récompense de l’attente.

Pour Keynes, le taux d’intérêt est la récompense de la renonciation à la liquidité. « Il mesure la répugnance des détenteurs de monnaie à aliéner leur droit d’en disposer à tout moment ». Il conduit les agents à arbitrer entre actifs liquides (généralement

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