Théatre au 17éme siécle
Au début du siècle, le théâtre n'est pas un genre noble : il est joué par des comédiens nomades, devant un public plutôt grossier qui aime prendre part aux distractions populaires. Le répertoire est alors assez pauvre, constitué surtout de crèches vivantes représentant la naissance du christ. À la fin du siècle, c'est un tout autre tableau. De nombreuses comédies voit le jour grâce à la troupe de Molière.
Dans la seconde moitié du 17éme siècle, il y eu un mouvement littéraire et artistique que l'on appelle le classicisme.Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développa en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Il désigne un ensemble de valeurs et de critères qui définissent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur l'idéal de perfection.
Au 17ème siècle comme au 16ème, les troupes de comédiens arrivent des Provinces à Paris pour réussir.
Elles s'y organisent, pendant l’hiver. Elles comprennent alors une dizaine de comédiens, un décorateur et parfois un poète à gages. Elles s'installent dans un jeu de paume ou dans un « hôtel » pour donner ses représentations. Les troupe reprennent ensuite les grands chemins pour regagner les provinces.
Au début du XVIIe siècle, Paris ne possède qu'une seule salle de théâtre : l'Hôtel de Bourgogne, alors occupée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permettant à la troupe de prendre ce nom, donna aux comédiens une situation officielle privilégiée.
Le 17e siècle français est le siècle du théatre ce qui est illustré par 3 noms célèbres : Corneille/Racine qui se sont consacrés à la tragédie et Molière qui s’est voué à la comédie.
La tragédie, style auxquelles Corneille et Racine se sont voués possède trois règles fondamentales à respecter :
-Unité d’action : l’intérêt doit être concentré sur un seul fait ou sur une seule crise morale.
-Unité de lieu : Un seul lieu donc un seul décor neutre