Théorie de friedman
Keynésiens et non keynésiens :
Keynésiens car tous les économistes après Keynes ont adopté le schéma keynésien : le raisonnement macroéconomique ( le langage keynésien.
En ce qui concerne la monnaie, la conceptualisation de la demande de monnaie et non pas seulement une détention d’encaisses que faisaient les derniers quantitativistes.
En partant de la dimension patrimoniale de la monnaie, Friedman reformule complètement le concept de demande de monnaie et arrive à des conclusions inverses à celles de Keynes en matière de politique économique.
( Friedman va montrer que la monnaie est effectivement active à court terme comme Keynes, mais que cela est nocif donc ce coté actif de la monnaie doit être neutralisé.
L’idée que la monnaie est active à court terme et neutre à long terme (en principe la théorie quantitative est donc vrai à long terme selon cette position), cette hypothèse est à la base de la macro économie de synthèse : c’est à dire à la base du modèle ISLM.
( Fondé par l’article de John Hicks : Monsieur Keynes et les classiques, mettant la théorie générale en équations.
Les concepts principaux de M. Friedman :
4 concepts essentiels :
1) Le revenu permanent : critique de la fonction de consommation de Keynes ( c : propension à consommer ( et Y : revenu courant. Le revenu permanent reporte les idées de consommations et d’épargne par rapport aux anticipations des revenus que l’on touchera toute sa vie, en fonction des richesses qu’on va avoir.
2) Le concept de demande de monnaie découlant du premier
3) Chômage naturel/structurel : Pour Keynes il n’y a pas à proprement parlé de marché du travail, le niveau d’emploi résulte de l’investissement ( détermination macro économique : l’offre de travail va se confronter à la demande de travail (offre d’emplois) non pas par des mécanismes marchands mais à travers de rapports de force : patronats syndicats. Ce prix d’équilibre établi est négocié.
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