Le processus de cicatrisation d’une plaie

C’est un processus naturel, prévu en quelque sorte par l’organisme pour faire face à des lésions, accidentelles ou non, de petite et moyenne importance.

Une plaie est une lésion plus ou moins grave selon l’étendue et la profondeur, atteignant l’intégrité du revêtement cutané (épiderme, derme hypoderme) et fréquemment les tissus sous-cutanés (aponévrose, muscles, tendons, os).

Sur le plan générale : la cicatrisation est conditionnée par : L’hygiène du patient, il faut toujours s’assurer que la toilette de la partie atteinte a été faite. L’alimentation, il faut un taux de protidémie entre 60 et 80 g/litre pour cicatriser. D’où nécessité chez les personnes âgées dénutries de rééquilibrer l’apport protidique. L’hydratation générale et locale L’âge, les mitoses s’effectuent plus rapidement chez le jeune que chez la personne âgée.

Les plaies de l’épiderme et derme superficiel

Le revêtement cutané est détruit jusqu’au derme superficiel ou moyen, l’étendue de la plaie est variable.
On parle d’érosion (éraflure, excoriation).
Elles sont douloureuses en raison des terminaisons nerveuses libres de l’épiderme.
La cicatrisation est spontanée, 3 à 4 jours à partir de la membrane basale.
Elles ne laissent pas de cicatrice, parce que l’épiderme ne contient pas de fibroblaste.

Les brûlures de l’épiderme peuvent être étendues. Le décollement se produit entre derme et épiderme.
Il peut se produire des phlyctènes de grandes surfaces qui fassent l’objet de greffes.

Attention chez les diabétiques /
* La perception de la douleur est moins importante. Le signe d’appel n’est pas toujours parallèle à la gravité de la plaie.
* La vascularisation locale est moins bonne, donc les défenses immunitaires sont moins présentes sur le site de la blessure. Les microbes se développent mieux dans des tissus sucrés.
( Risque infectieux plus important et cicatrisation plus longue.

Les plaies du derme moyen et