Tpe sur bio
Tout a commencé par la naissance de l’agriculture biologique au début de l’industrialisation de l’agriculture, suite à l’utilisation des premiers engrais chimiques issus de la reconversion de la poudre à canon. A la fin du XIXème siècle, un chimiste allemand, le baron Justus Von Liebig découvre la faculté du salpêtre (ou nitrate) d’accélérer l’accroissement des plantes.
Mais plusieurs courants de pensée contestent cette méthode et dénoncent la diversité des moyens de production et l’usage des engrais et pesticides issus de l’industrie chimique militaire, en Autriche, Allemagne, Angleterre, Japon Amérique du Nord et du Sud.
C’est donc suite à cela que dans les années 1920, le philosophe Rudolf Steiner propose une agriculture réconciliant l’homme et la nature. Puis en Angleterre, dans les années 1940, Sir Howard promeut l’agriculture organique qui est centrée sur la fertilisation des sols à partir de matières organiques compostées. Et enfin, en Suisse, Rusch veut préserver les ressources de la planète et s’appuie donc sur les idées de l’anglais Sir Howard.
Ces mouvements de réflexion sont au début confidentiels puisque l’agriculture industrielle ne s’étend pas dans les campagnes profondes.
En une dizaine d’années, nous passons d’une agriculture qui ne produit pas assez à une agriculture qui produit trop. Pendant ce temps, les consommateurs s’interrogent sur la qualité de leurs produits.
En 1956, l’application des méthodes proposées par Rusch mène aux premiers essais de l’utilisation d’un engrais naturel. Dès 1970, le label français Nature & Progrès écrit des règles de conduite d’une agriculture dite biologique et élabore ainsi le premier cahier des charges dans le monde. Puis entre 1980 et 1985, les consommateurs se structurent en coopératives lesquelles regrouperont rapidement