Au milieu du XIXème siècle, Victor Hugo écrit un poème intitulé « Mélancholia », extrait des Contemplations afin de dénoncer le travail des enfants. En effet, il y affirme que « le travail des enfants produit de la richesse en créant de la misère ». Mais deux siècles plus tard le constat reste le même : l’exploitation des enfants persiste et devient de plus en plus dégradant. Il y a aujourd’hui environ 350 millions d’enfants concernés dans le monde dont 8 millions travaillant dans les pires formes de travail des enfants : enfants soldats, prostitution, travail forcé, trafics.
Pourquoi le travail des enfants perdure t-il encore de nos jours?
Nous verrons dans une première partie les causes du travail des enfants puis dans une deuxième nous les conséquences de cette exploitation excessive.

L’exploitation des enfants est faite selon divers critères qui divergent selon les différents contextes qui sont associés aux enfants.
En effet, le critère socio-économique est majoritairement le plus représentée et principalement due par la pauvreté. Dans les pays développés, le travail des enfants est rare mais on peut le retrouver essentiellement dans la publicité. Ces enfants travaillent dans d’assez bonnes conditions, accompagnés de leurs parents, avec une limite de temps de travail. L’argent généré est donné aux parents, qui eux en font l’usage qu’il souhaite : cadeaux pour l’enfant, placer l’argent dans le compte de l’enfant, achats divers …
Alors que dans les pays moins avancés ou peu développés, les enfants touchés par la pauvreté se doivent de travailler afin de pouvoir gagner assez d’argent pour tout juste aider à nourrir lui et sa famille voire même pour survivre. Les enfants se retrouvent donc à faire des travaux pénibles que souvent les adultes s’abstient de réaliser comme on peut le constater dans la photographie prise dans la briqueterie en Colombie où ces enfants, ayant l’air triste, se suivent l’un derrière l’autre en portant des briques lourdes