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Intro :
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L’intégration sociale définit le processus par lequel l’individu acquiert les valeurs, les normes et la culture d’une société.

Au cours du XXème siècle, le travail joue un rôle primordial dans l’intégration sociale de la population. Par contre, depuis quelques années, celui-ci a tendance à voir une baisse de son rôle d’intégrateur social, au profit d’autres sphères d’intégration.
En effet, l’intensification des pressions psychologiques (obligation de productivité et d’adaptation) et de la concurrence entre employés dans les nouvelles formes d’organisation du travail affaiblissent les vertus intégratrices du travail. Les maladies professionnelles, les cas de suicide au travail illustrent les limites de l’intégration par le travail.
Problématique : En quoi le travail à t-il perdu son rôle d’intégrateur social ?
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I) Par le biais de transformations sociales A. Développement d’emplois précaires
Dans un premier temps, on remarque le développement d’emplois atypiques. Un emploi atypique est une situation de travail à temps partiel, sans possibilité de carrière, temporaire, ou en cumul d’emplois. Ils concernent également les CDD (contrat à durée déterminée), les intérims et les « contrats avenirs ». En sociologie, un emploi atypique peut également se définir comme étant un emploi qui n'est pas un CDI à temps plein.
Au début du 20ème siècle, le développement du salariat, synonyme de stabilité de l’emploi, contribuait à lutter contre la précarité. Malheureusement, depuis quelques années, la crise économique et les transformations du marché du travail ont changé la donne.
On remarque donc que la précarité touche un nombre d'emplois de plus en plus important. Selon l’INSEE, 2 personnes sur 3 en situation précaire serait un jeune ou un individu pas bien qualifié. Dès leur premier pas dans le monde du travail, ceux-ci se trouvent confrontés à un monde inconnu les laissant totalement à l’écart. Le travail n’a plus le même rôle