Tropismes
Nathalie SARRAUTE, Tropismes, X
Le 19e siècle fut sans aucun doute le moment phare du roman, mettant dans tous les cas le personnage sur un piédestal. Mais au 20e siècle, les formes romanesques se multiplient et apparut un nouveau genre de roman, un nouveau mouvement littéraire : « le nouveau roman ». Celui-ci, au contraire de son prédécesseur, est en quelque sorte un destructeur de personnage, il le refuse lui mais aussi l'intrigue... Nathalie Sarraute est notamment une auteur qui appartient à ce mouvement et elle s'y inscrit avec comme œuvre « Tropismes ». Dans cette œuvre, les personnages sont indissociables, il n'ont aucune identité précise et l'histoire n'est faite que de banalités de tous les jours. L'extrait que nous allons étudié ici décrit des femmes passant leur après-midi dans un salon de thé. Nous allons donc montrer dans un premier temps que le texte fait une satire des personnages mais aussi qu'il représente une saynète du quotidien mais tout en étant dynamique. Et nous verrons ainsi comment se texte caractérise le nouveau roman.
I/ La satire des personnages
Caricature des femmes La superficialité des ces femmes Un mal-être, celui de l'ennui
II/ Une saynète du quotidien mais dynamique Le dynamisme de la saynète La banalité des actions quotidiennes Des personnages inconnus ____________________________________________________________
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I/La satire des personnages
Caricature des femmes
-L'auteur établit ici une caricature de ses personnages. On le remarque notamment avec la métaphore filée dans tout le texte qui compare en quelque sortes ces femmes à des oiseaux, on relève donc pour cette métaphore filée les expressions suivantes : « volière pépiante » l.5, qui assimile le salon de thé à une cage, en parlant de volière et donc en assimilant aussi les femmes à des oiseaux, car celles-ci pépient à plusieurs (l.5, l.13) reprises et, le verbe pépier ne