Un dimanche a la piscine a kigali
Genre de l'œuvre : roman historique
Référence bibliographique : COURTEMANCHE, Gil. Un dimanche à la piscine à Kigali, Montréal, Édition Boréal, 2000, 284 p.
Prix remporté (s) : le prix des littéraires du Québec en 2001
Bernard Valcourt, journaliste et réalisateur à Radio-Canada, est envoyé au Rwanda, pendant le début des années 1990 à 1994, pour réaliser un reportage sur le sida dans ce même pays. Par contre, la conception de ce film restera inachevée. Il séjournera à l'hôtel des Mille-Collines à Kigali où il tombera sous le charme de Gentille, une serveuse au bar de cet hôtel. Pendant ces mêmes années, Valcourt et ses amis rwandais tutsis et hutus assistent à la dégringolade du pays africain marquée par un génocide entre les deux peuples rwandais (les Tutsis et les Hutus) inspiré par l'holocauste européen.
Gil Courtemanche a réussi à mélanger barbarie, espoir, amour et courage dans ce roman de 284 pages ce qui parvient à susciter l'intérêt de tous les lecteurs pour ne pas laisser personne indifférent. L’auteur d’un dimanche à la piscine à Kigali a réussi à marquer son lecteur notamment par un style d’écriture compréhensible et cru, par un univers narratif réel et basé sur des données historiques et par une fin surprenante et inattendue. Gil Courtemanche a adopté dans ce roman un style d’écriture assez cru. Il n’invoque donc pas la neutralité dans son roman. Ainsi, son vocabulaire renferme de la connotation négative. Dès le début du roman, il critique : « Dans ce pays de merde qu’elle exècre, le golf constitue son seul plaisir, sa seule activité civilisée.» (p.21) Il prend même le temps parfois d’expliquer certaines situations particulières en établissant des parallèles ou des reformulations de phrases pour apporter des précisions et ainsi faciliter la compréhension. À la page 50, « Pour le luxe […] une mycose qu’il devait traiter au Nizoral (une semaine de de salaire pour une semaine de médication). » où il