Sujet : Une politique de la nature est elle souhaitable ? « Quand l’homme n’aura plus de place pour la nature, peut être que la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme ». Par cette citation, Stefan Edberg semble pointer du doigt une réalité pendante à laquelle la société moderne n’avait pas souhaité y prêter attention. Le Contrat social de Rousseau fonde une organisation sociale juste dans laquelle l’égalité et la liberté seraient garanties à l’ensemble des citoyens. Rousseau disait que sans ce contrat social, la société n’existe pas. La société moderne dans laquelle nous vivons, est une société développée et organisée par ce que l’on appelle la Politique. La Politique apporte un cadre général à la société, elle porte sur les actions, l’équilibre de celle ci, mais aussi sur ses rapports internes ainsi que sur ses rapports avec d’autres ensembles. La nature fait partie de ces ensembles. Lorsque l’on parle de la nature, on veut parler du monde dans sa globalité, abstraction faite de ce que l’homme y a mis et des transformations qu’il y a faites. Elle comprend tout l’univers, l’ensemble des phénomènes naturels, aussi bien que la matière tels que les plantes et les êtres vivants. L’homme qui vit en société s’est construit et a évolué, dans cet environnement que l’on appelle la nature. La politique est une pure création de l’homme, il n’existe pas, de politique au sein même de la nature. Ainsi, lorsque l’on parle d’une politique de la nature, on souhaite faire apparaître une organisation et un encadrement des rapports entre les hommes et la nature. Cette politique c'est à l’homme que l’on la doit ou plus exactement à la société dans laquelle il vit. De ce fait, elle seule peut souhaiter vouloir imposer des règles pouvant agencer les rapports entre l’homme et la nature. Nous vivons actuellement dans une société modernisée qui s’est construite un monde centré sur l’Homme, oubliant de ce fait, l’environnement qui l’entoure, et les espèces vivantes qui l’occupent.