Daeub
Session janvier 2007
Sujet Adeline Gargam
Résumez ce texte en 170 mots. Une marge de 10% de + ou – vous est accordée.
Donnez-lui ensuite un titre.
C’est une histoire passionnante et pleine d’enseignements que celle des relations de l’homme avec la Nature.
Pendant un très longtemps, l’idée ne pouvait même venir à l’homme qu’il eût à user de ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les effets qu’il était capable d’exercer sur elle. Mais voilà que, depuis quelques décennies, la situation se retourne… Par suite de la prolifération effrénée des êtres humains, par suite de l’extension des besoins et des appétits qu’entraîne cette surpopulation, par suite de l’énormité des pouvoirs qui découlent du progrès des sciences et des techniques, l’homme est en passe de devenir, pour la géante nature, un adversaire qui n’est rien moins que négligeable, soit qu’il menace d’en épuiser les ressources, soit qu’il introduise en elle des causes de détérioration et de déséquilibre.
Désormais, l’homme s’avise que, dans son propre intérêt bien entendu, il lui faut surveiller, contrôler sa conduite envers la nature, et souvent protéger celle-ci contre lui-même. Ce souci, ce devoir de sauvegarder la nature, on en parle beaucoup à l’heure présente ; et ce ne sont plus seulement les naturalistes qui en rappellent la nécessité : il s’impose à l’attention des hygiénistes, des médecins, des sociologues, des économistes, des spécialistes de la prospective, et plus généralement de tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de la condition humaine. Il apparaît dans les programmes des partis politiques ; il se manifeste jusque dans les discours des chefs d’Etat.
Multiples sont, de vrai, les motifs que nous avons de protéger la nature. Et d’abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme : il satisfait à l’instinct de conservation de l’espèce. Les innombrables agressions dont il se rend coupable envers le