L’immigration aux Etats-Unis depuis le XXème siècle.

Introduction :

Au fil des quatre siècles derniers, des dizaines de millions d’immigrés ont fait des États-Unis ce qu’ils sont aujourd’hui. Ils sont venus pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, pour se forger une nouvelle identité dans le Nouveau Monde, et leur dur labeur s’est révélé une aubaine non seulement pour eux, mais aussi pour leur pays d’accueil. Mais ces immigrants n’ont pas tous emprunté la voie légale : la traversée clandestine des frontières est monnaie courante aux Etats-Unis. C’est cette mixité sociale qui a permis aux Etats-Unis de se distinguer et de s’affirmer sur la scène internationale.

En quoi l'immigration est-elle un acteur important dans la construction de la société américaine au cours du 20ème siècle ?

I - L’histoire de l’immigration aux Etats-Unis.

Les colons du nouveau monde (XVIIème au milieu du XIXème)

Après la découverte par Christophe Colomb de l’Amérique en 1492, les pèlerins du "Mayflower" sont considérés comme les premiers colons fondateurs des futurs Etats-Unis d'Amérique. C’est le 6 septembre 1920 que le navire le "Mayflower" embarque à Plymouth pour l'Amérique une centaine de passagers. Parmi eux, 35 protestants anglais chassés de leur pays par les persécutions du roi Jacques 1er. Le 26 novembre 1620, le "Mayflower" aborde en un lieu qui fut baptisé Plymouth, près de Cape Cod et de l'actuel Boston.
S’en suit alors un grand flux d’émigrés sur le territoire américain qui s’étend du XVIIème siècle au début du XXème. Les immigrés venaient de divers horizons, dont l’Allemagne, la France, et la Hollande. D’autres immigrés étaient des Juifs, originaires également de la Hollande et de la Pologne. Mais la plupart des immigrés de l’époque venaient des îles britanniques, des Anglais, des Écossais, des Gallois et des Irlandais. Ces immigrés, généralement qualifiés de «colons», étaient essentiellement des cultivateurs, la promesse de terres bon