Valery larbaud ode
Un voyage harmonieux dans un train de rêve permet au poète la découverte de paysages toujours nouveaux.
Valéry Larbaud souligne les qualités multiples des trains. Il les met en scène par un vocabulaire direct et réaliste, qui connote leur modernité "les locomotives hautes et minces" et dans le verset suivant "les locomotives des rapides" ; les wagons "quatre wagons jaunes" ; les "couloirs de cuir…, avec leurs "portes", les "loquets". Il souligne leur rapidité "ta course" de manière indirecte, par le nom du train "rapides" par l'impression de glissement (à plusieurs reprises) et par la succession rapide des villes et des paysages. Le glissement que le poète fait si bien ressentir par la fluidité des versets, les enjambements constants "la respiration légère et facile / des locomotives hautes…", les périodes binaires et ternaires fréquentes "ton grand bruit / ta grande allure / Ton glissement…", l'emploi des coordination "et l'angoissante musique… et je suis ta course… Et vous, grandes places… Et, plus loin…". Le trajet donne l'impression de facilité "précédant sans effort" "allure si douce" "la respiration facile". La personnification des locomotives en fait des êtres souples et presque éthérés. Enfin la richesse du train est une des conditions du bonheur éprouvé Le souvenir des voyages, dans le poème commence même par préciser ces conditions essentielles pour créer la volupté du voyage : "Ô train de luxe". La richesse est