Victor hugo
- confidences personnelles (le poète, étant devenu «mélancolique et résigné» à la suite de la trahison de sa femme et de son ami, jette un regard sur son passé : “Ce siècle avait deux ans” ; se console au spectacle de l’enfance : “Lorsque l’enfant paraît” ; écoute les voix mêlées de la Nature et de l’Humanité : “Ce qu’on entend dans la montagne”, illustrant sa conception du poète , «âme de cristal [...] que [...] Dieu [...] mit au centre de tout comme un écho sonore ») ;
- questions politiques (il ajoute à sa «lyre une corde d’airain » pour fustiger toutes les formes d’oppression : “Poème XL”) ;
- problèmes religieux ou philosophiques (s’émouvant des «mille objets de la création qui souffrent», il célèbre la charité dans “Pour les pauvres”).
Ce fut d’abord une méditation historique, certains poèmes ne glorifiant l’Empire (“À la Colonne”, “Napoléon II”) que pour mieux rabaisser la monarchie de Juillet, crépuscule de la vie publique (“Prélude”). D’autres textes évoquent la crise intime traversée par le poète, épris de Juliette Drouet (“Puisque j’ai mis ma lèvre”).
André Durand présente
‘’Les feuilles d’automne’’
(1831)
recueil de poèmes de Victor HUGO
pour lequel on trouve ici une présentation générale puis l’analyse de ‘’Soleils couchants’’
Bonne lecture !
Victor Hugo manifestant son ambition d’atteindre à une poésie de la totalité, y obéissait à une triple inspiration :
- confidences personnelles (le poète, étant devenu «mélancolique et résigné» à la suite de la trahison de sa femme et de son ami, jette un regard sur son passé : “Ce siècle avait deux ans” ; se console au spectacle de l’enfance : “Lorsque l’enfant paraît” ; écoute les voix mêlées de la Nature et de l’Humanité : “Ce qu’on entend dans la montagne”, illustrant sa conception du poète , «âme de cristal... que... Dieu... mit