Vie politique droit rep gaullienne
I) Un nouveau régime sous la pression du « problème » algérien / un immense quiproquo ?
Cette république commence sur un immense quiproquo, ce sont les français d’Algérie qui se sont le plus mobilisé pour le retour au pouvoir du Gal DG car pour eux c’est une garantie de l’Algérie française.
Mais pour lui cette idée d’Algérie française est assez problématique, son idée est de restaurer la France et de reconstruire le pays sur le plan institutionnel.
Il veut rendre à la France sa place dans le monde, volonté d’une politique étrangère active.
La France apparaît avec le problème de l’Algérie comme une puissance coloniale et donc comme un pays tourné vers l’arrière, le passé, qui n’arrive pas à avancer sans les colonies.
Cela va limiter les ambitions de DG, il lui faut terminer rapidement cette guerre.
De ce fait, il finit par se mettre les français d’Algérie à dos.
1° phase : l’impossible « paix des braves » / plan de Constantine (oct 1958)
Idée du général de Gaule après son arrivée au pouvoir d’une francisation définitive de l’Algérie, d’une réconciliation de toutes les parties qui s’affrontent sur place en Algérie.
Cette solution lui paraît être la suite logique de la fraternisation au printemps 58.
Cela s’appuie sur un plan de réformes sociales, culturelles et économiques ambitieux, plan de Constantine. ← idée de mettre à niveau les Algériens par rapport aux français d’Algérie.
De plus, crédits assez importants…
Très vite il apparaît qu’il s’agit d’un plan assez utopique, coûteux, impossible à appliquer.
2° phase : 3 possibilités à travers l’autodétermination (francisation, sécession ou association) à compter de sept 1959
Se met en place progressivement, politique d’autodétermination, on remet entre les mains des habitants de l’Algérie les clefs de leur destin. ← Trois choix :
Voie de la francisation, de la sécession ou d’association où une entente essaierait d’être établie.