- tout d'abord le roman a pour vocation première de divertir. Il n'est donc pas "utile" et ne cherche pas necessairement à changer le monde. On peut lui donner une portée satirique, mais ce n'est pas par définition (à la différence du conte philosophique de voltaire, par exemple). D'ailleurs, les romans critiquant la société ne perdent pas cette dimension du divertissement. Si montesquieu dans les lettres persanes prend des personnages venus de loin, c'est aussi parce que le public de l'époque voulais d'exotisme et d'histoires venant du mysterieux orient.
- Découlant un peu de cette idée, le roman n'est peut être pas le support le plus crédible pour diffuser de nouvelles idées. Tout d'abord parceque le roman est fictif par définition. Il est donc necessairement en décallage avec la réalité. Il peut certes essayer de la retranscrire(un peu comme la comédie Humaine de Balzac, ou les livres de zola), il peut la rendre plus poignante, mais il ne peut pas la reproduire. On peut donc difficilement lié le roman à des problèmes concrets et réels! Petit exemple (peu subtile et plutot hors propos, mais pour eclaircir mon propos...) : Un astéroide nous fonce dessus, la fin du monde est proche. Un scientifique propose de le repousser à l'aide de coups de missiles nucléaires, et explique qu'il a lu ça dans son roman préféré... tu lui donnerais carte blanche, toi? - ça me mène à une dernière idée (bien liée aux 2 autres): Le lecteur n'attend pas du roman qu'il change sa vie. Comme dit en 1), le roman est fait pour divertir, et c'est ce que cherche bien souvent le lecteur: se divertir. Une réflexion risque, soit de l'agacer, soit de