fiche de l’arrêt rendu par la 1ère chambre civile de la Cour de cassation
En effet la cour d’appel a estimé que les preuves apportées sur le lien de causalité entre la vaccination et le déclenchement de la sclérose en plaque n’était pas suffisant, et qu’elle a considéré que la présomption grave précise et concordante n’était pas une preuve suffisante.Pbm : le diagnostic d’une sclérose en plaque, apparaissant de façon simultanée par rapport à une vaccination, constitue-t-il une preuve concrète pour mettre en cause la responsabilité du fabricant du vaccin ?Solution : Par cet arrêt du 18 octobre 2017 rendu par la 1ère chambre civile, la Cour de Cassation rejette le pourvoi formé contre l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris le 7 mars 2014, au motif que la preuve du lien de causalité n’a pas été faite et qu’après une étude scientifique il est apparu que les premiers symptômes sont apparus après plusieurs mois de maladie donc que le lien entre la vaccination et la maladie est inexistant et que le fait qu’aucun antécédent n’ait été déclaré dans la famille du malade