I LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES
La philosophie des lumières s’est développée au cours du XVIIIe siècle dans toute l’Europe en 1715 à la mort de Louis 14. Les Lumières se basent sur la croyance en un monde rationnel, ordonné et compréhensible (le siècle des lumières est marqué par des découvertes scientifiques).
Cette philosophie se base également sur la raison et la liberté de l’être humain, sur la tolérance et l’égalité. Elle combat l’irrationnel, la superstition et la tyrannie.. La philosophie des lumières n’était pas caractérisée par un rationalisme froid : il y avait aussi une place pour la sensibilité, pour les émotions et pour la recherche du bonheur.
Ce mouvement ne touche que les élites. Il a eu une grande influence sur la révolution française et sur les indépendantistes américains (en Amérique, Thomas JEFFERSON était très influencé par les lumières).
Les philosophes des lumières cherchèrent à rassembler tout le savoir de leur temps et à le diffuser largement : ainsi le philosophe Denis Diderot et le mathématicien d’Alembert publient en 1751 l’Encyclopédie, dont les articles sont écrits par des philosophes ou des scientifiques
En France, la philosophie des lumières s’opposait à un ordre social figé (les trois ordres).
La philosophie des lumières remettait en cause (critiquait) l’ordre et la hiérarchie religieuse, la monarchie absolue.
En France, la philosophie des lumières a été marquée par le rejet du christianisme
II LES PHILOSOPHES DES LUMIERES EN FRANCE
MONTESQUIEU « L’esprit des lois » ; « lettres persannes »
Montesquieu élabora un système de philosophie politique. Il défendit l’idée de la séparation et de l’équilibre des trois pouvoirs (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire), que l’on doit respecter pour élaborer une constitution. Il s’inspirait pour cela du régime politique anglais (le régime politique anglais était son modèle). Il était contre la tyrannie, il militait en faveur d’une monarchie