L'attrait immobilier marocain
La septième édition du salon de l'immobilier marocain à Paris et la première à Marseille ont remporté un vif succès. Ces grandes vitrines de l'immobilier marocain hors du Royaume attirent une large variété de visiteurs maghrébins, français et européens, acquéreurs ou investisseurs. Pour les Français, investir au Maroc pour séjourner quelques mois par an, pour changer de vie et s'installer complètement là-bas ou pour réaliser un investissement pur, offre divers atouts. Il y a bien-sûr le soleil, le dépaysement à 3 heures d’avion dans un pays qui sait accueillir les Français, le coût de la vie nettement plus léger qu’en France et le prix de la pierre également moins onéreux sans compter des avantages fiscaux non négligeables. Le Maroc, comme les autres pays, n’a pas échappé à la crise financière de 2008, se traduisant selon le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ahmed-Taoufik Hjira, « par un ralentissement de la demande de la part des investisseurs et du gel de nouveaux programmes de haut standing sur Tanger et Marrakech début 2009. Aujourd’hui, la reprise est en marche que nous mesurons avec deux critères, les encours de crédit et la consommation de ciment qui se sont appréciés de 10 % en avril 2010 par apport à avril 2009 ». Les prix qui ont baissé d’au moins 20 % redeviennent donc très attractifs et dans une fourchette qui peut aller de 50 000 euros à 2 millions d’euros, voire davantage. Et l’offre est immense, dans du neuf ou dans les fameux riads anciens, rénovés ou à rénover et les sites nombreux entre les villes impériales, balnéaires, la région Nord, le Souss… La demande française se concentre toutefois sur cinq secteurs. Marrakech où l’on peut trouver des riads restaurés à partir de 2 500 euros du m2 mais aussi des villas entre 1 et 2 millions. Le neuf y est toujours aussi abondant, mixant villas et résidences au sein de ressort comme Shandrina dans la palmeraie ou des maisons de 100 m2 avec piscine privée et