L’eau dans un village du Sénégal
Sanghare

1) Sanghare un environnement africain où l’eau est une richesse
Les femmes de Sanghare doivent parcourir au minimum 5 km pour accéder à une borne fontaine où elles puisent l’eau nécessaire ; Les enfants participent aussi, ils font boire les animaux. Il existe au Sénégal le Lac Rose, mais malheureusement son eau est salée, donc les habitants ne peuvent pas la boire.
Malgré cette difficulté visible d’accéder à l’eau au Sénégal, il y a un paradoxe car d’aout à septembre c’est la saison des pluies, qui crée de nombreuses inondations. De plus, de juillet à octobre il y a nombre important de moustiques qui transmettent des maladies aux Sénégalais, notamment le paludisme.

2) Faire venir l’eau à Sanghare
A cause de ces contraintes d’acheminement de l’eau à Sanghare, un projet c’est mis en place et 600 habitants se sont rassemblés pour creuser durant 1 jours sur les 5 kilomètres qui les séparaient de la borne fontaine. Des jardins communautaires se sont créés pour permettre de cultiver.

3) Naissance d’une borne fontaine
A présent, les choses se sont améliorées. En effet, une borne fontaine munie d’une pompe manuelle a été installée. Les enfants peuvent maintenant boire dans leur école et une cantine s’est instaurée grâce au bénévolat des mères des enfants. Un jardin dans l’école a aussi vu le jour, ce qui permet aux jeunes élèves d’apprendre à mesurer.
De plus, l’acheminement de l’eau jusqu’au village permet maintenant de baptiser. Trois personnes ont été formés pour gérer la borne fontaine et chaque personne qui puise donne un tout petit peu d’argent pour les élargissements.

Au Sénégal ainsi que dans de nombreuses villes d’Afrique de l’ouest, les villes sont beaucoup plus développées que les villages, ce qui creusent les inégalités d’accès à l’eau.
Mais les populations n’acceptent pas d’être délocalisées pour aller vers l’eau car elles sont attachées à leurs terres et leurs origines.

Le problème