L'endurance en cm2
1) Approche générale (théorique, scientifique) sur l’endurance
On peut définir l’endurance comme la faculté de réaliser des actions motrices pendant une durée maximale. Zatsiorsky caractérise l’endurance comme la capacité d’effectuer, pendant une longue durée, une activité d’intensité déterminée, sans baisse de son efficacité. Par conséquent, il faut mettre en particulier en relation l’intensité et la durée de l’effort si l’on désire agir sur l’endurance.
Parmi les activités support au développement de l’endurance, la course à pied paraît la plus représentative. Il s’agit de développer le processus aérobie dans sa globalité chez ces enfants, sans oublier les aspects techniques de la course (foulée économique qui permet de courir longtemps sans trop se fatiguer) qui comprend aussi la technique respiratoire. En effet, les élèves devront apprendre à réguler leur respiration en trouvant un rythme respiratoire adéquate (éventuellement callé sur le rythme de course) avec une expiration active et forcée, plus longue que l’inspiration. Ceci pour éviter les points de côté et des essoufflements trop rapides. Un de nos objectifs sera aussi de développer chez les élèves de ce niveau la capacité à maintenir une allure de course régulière (à mettre éventuellement en relation avec la capacité à varier l’allure volontairement).
Un facteur physique essentiel à développer est
la capacité aérobie qui consiste à soutenir un
pourcentage donné de VO2max (entre 60 et 80%)
pendant une période prolongée. On peut donc
travailler avec la Vitesse Maximale Aérobie
(qui correspond à la Puissance Maximale Aérobie),
vitesse (ou puissance) à laquelle l’élève utilise la
quantité totale d’oxygène qu’il est capable d’amener
à ses muscles (il est donc à son VO2max). Pour autant,
l’augmentation de la VMA ne traduit pas forcément
celle du VO2max. Or,